Extrait du bulletin paroissial Les 3 clochers n°11 (juillet 2025)
« Le mois du Précieux Sang »
Chers frères et sœurs,
Nous voici au mois de juillet, dédié au Précieux Sang du Christ. C’est le pape Pie IX, en 1849, alors en exil, qui institua officiellement la fête au « Précieux Sang du Seigneur » le premier dimanche du mois de juillet. Il rappelle alors que c’est pour son Église et pour nous que le Christ a versé son sang durant sa douloureuse passion.
Les grâces que nous procure le sang du Christ sont la sanctification et le pardon. L’apôtre Pierre dit :
« Ce n’est pas par des choses corruptibles que vous avez été rachetés… mais c’est par le précieux sang de Christ qui s’est sacrifié comme un agneau sans tache » (1 Pierre 1, 18).

Ainsi, lorsque notre conscience nous avise et que nous reconnaissons nos péchés comme tels, humblement, lorsque nous confessons nos péchés à Dieu, nous sommes pardonnés et purifiés par le sang de Jésus.
À ce moment, nous pouvons expérimenter le pardon et la purification que Dieu nous donne.
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute injustice » (1 Jn 1,9).
Dans Genèse 4, Caïn tue son frère Abel. Dieu dit alors à Caïn : « La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi » (He 12,24). Le précieux sang de Jésus Christ parle encore plus fort que celui d’Abel : non pour nous accuser, mais pour nous purifier. Quiconque vient sous ce flot sera racheté, et, le cœur pur, il pourra alors avancer vers Dieu avec assurance : « Combien plus le sang de Christ, qui par l’Esprit éternel s’est offert lui-même sans défaut à Dieu, purifiera-t-il notre conscience des œuvres mortes, afin que nous servions le Dieu vivant ? » (He 9, 14). Si le sang de Jésus est un sang libérateur, c’est parce qu’il a pris notre châtiment sur lui : « En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » (Eph 1, 7).
Le pape Benoît XVI, en visite pastorale à Turin en 2010, s’est rendu à la cathédrale pour y vénérer le Saint Suaire et a déclaré : « Le Suaire parle avec le sang et le sang est la vie ! Le Suaire est une icône écrite avec le sang ».
En plus des saintes reliques présentant des traces du Précieux Sang, il faut s’intéresser aux reliques du Précieux Sang lui-même à Bruges (Belgique), qui se liquéfiait chaque vendredi depuis le XIIᵉ siècle, mais aussi à Fécamp, Paris et Neuvy-Saint-Sépulcre en France.
Il y a également de nombreux miracles sur des hosties transformées en véritable chair et sang, toujours visibles à Lanciano (Italie) depuis l’an 700 ou à Buenos Aires depuis 1996, dont le pape François, alors évêque, a demandé une analyse. La conclusion était sans appel : cellules cardiaques vivantes soumises à un stress intense.
Mais, plus facilement, nous pouvons trouver le Précieux Sang chaque jour à la messe, après la consécration.
Enfin, dans la Bible, le mois de juillet, le septième de l’année, représente le mois du Repos Divin, de la Libération et de l’Accomplissement.
Que le Précieux Sang du Christ nous couvre tout au long de ce mois de juillet.
Bon et fructueux mois de juillet à toutes et à tous.
Père Joseph Tsivanyo, administrateur